A propos du sport dans les projets de développement...

 

 

La mondialisation a facilité la rencontre de différents acteurs (ONG, Etats, Organisations Internationales...), afin d'accentuer la lutte contre la pauvreté, contre les malades, de favoriser un développement plus juste, plus égalitaire... tout ceci résumé dans les Objectifs du Millénaire pour le Développement (2000) auxquels chaque acteur de la SI devrait se référer afin de guider son action et d'éviter bien des erreurs !

Si les Relations Internationales semblent guider par quelque chose de transcendant, notre association est convaincue que les pettites associations/ONG, et surtout les Etats du Sud doivent avoir un rôle, une place centrale dans le processus de développement, d'autonomisation de leurs différentes politiques (de santé, d'éducation...). C'est pourquoi nos projets tentent d'aller au maximum dans ce sens, et visent ( concernant le cas de Madagascar)  à accompagner une collectivité dans la mise en place et la gestion d'une politique sportive, mais allant bien au delà de l'aspect politique, englobant et favorisant des valeurs et des droits liés à l'éducation, aux loisirs, à l'égalité !

 

 

Si le sport et les loisirs semblent pourtant rester en périphérie du discours sur le développement, privilégiant les aspects économiques, sanitaires… Nous sommes convaincus qu’il est également source de bien être, de santé, de revenus (économiques), et surtout de plaisir et de « légèreté ». Si c’est ce que défend notre association, c’est également affirmé par les Nations Unies au sein d’un rapport détaillant la place que pourrait jouer le sport dans le développement « Le sport au service du développement et de la paix : vers la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement », 2003. De plus comme a permis de le mettre à jour, le Forum Mondial Educasport qui s’est tenu fin Novembre 2013 à Paris, les initiatives de développement par le biais du sport ne sont pas isolées et forment une fourmilière d’initiatives innovantes !

 

L'association Amahoro, dans le cadre de sa deuxième édition du projet "Mad'en Action", insiste donc sur plusieurs aspects fondamentaux:

 

• L'appropriation, mot d'ordre depuis la Déclaration de Paris de 2005, mais encore peu appliqué de manière concrète dans les coopérations ! Amahoro entend et applique ce mot par l'implication et la participation totale à la fois de ses partenaires mais aussi des différents bénéficiaires, dans la construction, mise en oeuvre et évaluation des projets, dans une optique de pérennisation, et surtout d'adaptation à de réelles problématiques locales.

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• La formation et l'éducation: ces deux aspects semblent primordiaux pour la pérennisation d'un projet et pour son appropriation par les partenaires, mais aussi car ils constituent des droits, et qu'ils sont perçus (surtout l'éducation) comme une fenêtre sur des horizons meilleurs pour les populations locales et pour les enfants. C'est pour cela que l'éducation et la formation doivent être encouragées.

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• Les activités physiques et sportives (APS) et les loisirs: si on peut attribuer bien des maux au sport occidental et moderne que nous connaissons, les APS et les loisirs sont à la fois un droit mais aussi un des éléments les plus fédérateurs de notre temps, d'autant plus dans le spays africains. En étant bien employées, elles peuvent favoriser le bien être, l'épanouissement, la création de revenus économiques, et permettre de donner du sens à certains messages, dans le cas de nos projets l'inclusion d'enfants en situation de handicap.​